59 liens privés
En une dizaine de minutes l'émission Les dessous des cartes explique une leçon de géopolitique sur un thème, ici le football. Simple et éclairant. Le fric, c'est chic ! Ou comment un sport pour canaliser la violence des aristocrates va rapidement gagner les classes populaires. Objets de revendications politiques dans les années 50-60 puis machines à fric avec la retransmission TV...
Le dessous des cartes décrypte la triple dimension géopolitique du foot : arme de soft power pour les dirigeants, loisir cathartique des peuples et grande scène politique mondiale. La coupe du monde de football 2022 aura lieu au Qatar qui mise depuis longtemps sur le ballon rond pour accroître son prestige : du rachat du Paris-Saint-Germain au sponsoring des maillots du FC Barcelone. Business juteux avec les droits TV, voire douteux avec les affaires de corruption de la FIFA, tribune politique quand les défenseurs des droits humains s’invitent sur le gazon, enjeu de "soft power" pour les États... : et si le football n’était pas qu’un sport ?
Il y a le football féminin en plein essor ces dernières années, et qui transforme le monde du ballon rond. À l’image de l’Américaine Megan Rapinoe, deux fois championne du monde avec l’équipe des États-Unis et ballon d’or en 2019. Une joueuse engagée qui pose un genou à terre avec ses coéquipières pour dénoncer les violences policières contre les Noirs et qui se bat pour l’égalité de salaires entre footballeurs et footballeuses.
#HistoireduFootball #QatarCoupeduMonde #FIFA
Magazine (France, 2021, 12mn)
0:00 Intro
0:17 Sommaire Foot : enjeu de puissance
1:35 Carte mondiale des équipes de foot
2:26 Les origines du football
4:32 Le foot : enjeu politique
6:19 La Coupe du monde
7:19 Le Qatar 2022
9:04 Mercato
10:43 Foot féminin
Podcast de 3 min.
En s'appuyant sur l'exemple de Starbucks, on comprend mieux que Starbucks en France se déclare déficitaire donc pas d'impôts. Déficitaire car elle est obligée de s'approvisionner pour le café auprès d'une succursale néerlandaise et le prix du café est bien plus cher que le marché, idem pour les matières premières ou des emprunts bancaires, etc. Donc ça fait autant de profits délocalisés grâce aux impôts.
Donc l'idée c'est que à l'intérieur d'une même multinationale il existe des coûts supérieurs au marché, mais que chaque pays ne prend pas la multinationale et ses nombreuses filiales comme une entité, mais comme des transactions entre entreprises qui commercent entre elles.
Chaque pays ne voit pas plus loin que son périmètre et les multinationales jouent avec les législations de chaque pays, en jouant le découpage interne des activités et le prix des transactions internes notamment.
Ce n'est pas nouveau !
Pourtant il existe une règle de l'OCDE, le principe de pleine concurrence, qui veut que les transactions commerciales intra-groupe devraient être effectuées à un prix de marché.
Des économistes ont réfléchi à un moyen de les taxer par exemple en fonction de l'activité économique réelle en se basant sur une formule prenant en compte le CA, les employés et les actifs.
Bizarrement encore une fois, l'éléphant a accouché d'une souris.
En octobre 2021 il y a eu accord de 134 pays sAu lieu de toucher plus de l'ensemble des organisations multinationales, ça n'en touchera que moins de 100, et ça ne concernera qu'une toute petite partie des bénéfices. Il faut se consoler en se disant que c'est un début de justice sociale...
Podcast de 3 min
Pourquoi les entreprises se plaignent-elles de difficultés de recrutement alors que le chômage est encore élevé ?
Ce que je retiens des conclusions de la DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion) c'est que sur les 5 réponses apportées, deux pointent le manque de rémunérations suffisantes (salaires trop bas) et d'ailleurs ils le rappellent en conclusion : sur les 5 dernières années, c'est surtout un problème d'attractivité de l'activité plutôt que le manque de formations (même s'il faut continuer la formation). Donc solution =
améliorer les conditions de travail et/ ou revaloriser les salaires.
Extrait :
Comment s’explique les difficultés de recrutement ? L’étude énumère cinq grands facteurs :
1) Le désajustement entre l’offre de travail (des travailleurs) et la demande de travail (des entreprises), en particulier lorsque les revenus de remplacement (chômage et minima sociaux) sont trop peu incitatifs à la reprise d’emploi relativement aux salaires versés par les entreprises.
2) Une insuffisante mobilité
3) Un nombre trop faible de personnes formées aux métiers qui recrutent.
4) Des conditions de travail ou de salaire trop dégradées pour attirer des candidats.
5) Des désajustements temporels, lorsque les employeurs renouvellent fortement leur main-d’œuvre et que les entreprises se retrouvent en concurrence entre elles parce qu’elles cherchent à recruter les mêmes demandeurs d’emploi.