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C'est pour la majorité des lois votées par des hommes qui ne croient pas en la parole des femmes.
Il faut qu'ils expérimentent (et encore ici moins de 5 minutes et pas autant que les femmes chaque mois de leur vie menstruée !) pour avoir un petit aperçu de ce que la plupart des femmes endurent chaque mois.
"Et ça continue encore et encore..."
En 3 minutes l'explication économique et sociale de ce problème est limpide !
Les femmes sont souvent considérées par l'entreprise comme susceptibles de limiter leur investissement professionnel en devenant mère, en revanche les hommes devenant pères eux travaillent plus a ce moment-là et s'occupent moins des tâches domestiques.
Il y a une inadéquation entre les services de garde d'enfants/crèches et le travail en France.
Payot maison d'édition qui publie en poche donc a prix accessibles pour jeunes femmes de livres féministes. Augmentation croissante depuis 2017-2018.
Chaque année pour le 8 mars le gouvernement publie un index de l'égalité femmes- hommes dans les entreprises et la marche est encore haute pour être au même niveau !
Un profil de femme en ligne, célèbre ou non, peut être victime de deep fake porno.
Comportements affligeants de certains ; mais qu'est-ce qui leur passe par la tête ?
Je suis jeune et perdue dans ce monde chaotique, je me rattache à des "traditions". Bon même si faire mes vidéos, blogs etc. me prend plus de temps sur mon travail domestique que je ne le dis et puis c'est un métier qui me rapporte du fric.
A partir de la 24ème minute :
Avec Clémence Perronnet pour son livre "Matheuses, les filles, avenir des mathématiques"
À 17 ans, une fille française sur deux n’étudie plus les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre.
La sociologue explique de manière claire et synthétique que les filles intériorisent les discours sexistes constants de leur environnement proche (famille, camarades de classe / collègues, médias et société de manière générale). Ce n'est pas de leur faute comme les médias tendent à le faire croire avec le fameux syndrome de l'imposteur. Sa solution : éduquer les garçons et les hommes. Les maths ne sont pas réservés au genre masculin.
Arrête de penser à la place des autres
Courte vidéo de ilearn sur comment les organes internes se déplacent quand une femme est enceinte !
Marion Mariani s'intéresse dans son podcast de 3 min. à des applications qui gère le cycle féminin (règles, ovulations) et du fait que certaines de ses applications demandent des données personnelles pour être utilisées, tandis que d'autres transmettaient ces données à Facebook.
Une femme anglaise a été condamnée pour avoir pris une pilule abortive après le délai de son pays et donc les autorités ont eu accès aux données de son appli de cycle menstruel pour confirmer leurs accusations !
Pire une application Fame est financée par des personnes catholiques "anti choix" = anti-avortement, sans que ça soit dit, et donc leurs conseils sont orientés !
La chanteuse dit ceci : "Ce qui est grave, c’est qu’à une époque post #MeToo, à une époque où le consentement est enfin un sujet, cela ne soit pas appliqué à cette presse charognarde". A ses yeux, cette pratique est "l’expression même d’un monde qui continue de tolérer les comportements dont découlent les agressions sexuelles qui font fi du consentement". Je le dis : Héléna Noguerra a raison ! Mille fois raison !
Les femmes avantagées par la réforme des retraites ?
Intox
D'où vient l’intox ?
Le gouvernement ne cesse de le dire : la réforme des retraites profitera aux femmes. Sur France 2, jeudi soir, Elisabeth Borne a voulu en donner une illustration : « Par le passé, les femmes partaient à la retraite plus tard que les hommes. Aujourd’hui, elles partent à peu près au même âge (sic) […]. Demain, après la réforme, elles partiront plus tôt que les hommes ».
Au même moment s'affichait sur l'écran un visuel signé du gouvernement, où l'on pouvait effectivement voir deux courbes se croiser. A partir de la génération 62, les femmes partiront plus tôt à la retraite que les hommes.Pourquoi c'est trompeur ?
Les chiffres sont vrais, ils proviennent d'une étude de la CNAV, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. Aujourd'hui, il est exact que les femmes partent plus tard que les hommes, notamment parce qu'elles ont plus souvent des carrières hachées et sont davantage contraintes d'attendre l'âge du taux plein pour partir sans décote. Et il est aussi exact que les courbes vont se croiser dans un avenir proche.
Mais voilà, cela n'a strictement rien à voir avec la réforme des retraites, au contraire. Sans la réforme, on observerait la même inversion, et elle serait encore plus accentuée à l'avenir en faveur des femmes. La raison tient à l'évolution de la carrière des femmes. L'étude de la CNAV montre d'ailleurs que les femmes partiraient encore plus tôt que les hommes sans la réforme.
En résumé : les femmes partiront bien avant les hommes dans un avenir proches, non pas grâce à la réforme... mais en dépit de la réforme qui va plutôt freiner cette dynamique.
Le 16 février 2023, la délégation aux droits des femmes poursuivait les auditions dans le cadre de son rapport d’information sur la santé des femmes au travail. Psychologue, médecin du travail, représentante syndicale : pour cette quatrième audition de la délégation, plusieurs professionnelles de santé étaient conviées autour de la table. Prévention et santé des femmes au travail : quel état des lieux des professionnelles de santé ?
En moins de 10 minutes avec des infographies simples et claires, on comprend bien ce principe duquotient conjugal défavorables aux femmes, voire qui, dans certains cas, peut inciter les femmes à ne pas travailler autant qu'elle le pourrait...
Les taxes de l'État sont-elles sexistes ? Pour la journée des droits des femmes, le 8 mars, on se plonge dans un mécanisme des impôts français : le quotient conjugal.
Quand un couple se marie ou se pacse, ses impôts sont obligatoirement mutualisés. Ils sont calculés à partir du quotient conjugal, autrement dit, la moyenne de leurs revenus. Ce mécanisme agit différemment d’une situation à une autre. Pour 66 % des ménages français, ça ne change rien. Pour le reste, certains y perdent, d’autres y gagnent.
Pour les gagnants, le quotient conjugal est d’autant plus intéressant que les revenus sont importants et inégaux entre les deux membres du couple. Cette particularité entretient un modèle familial dépassé et discriminant, puisqu’il bénéficie surtout aux hommes.
Sources : https://cryptpad.fr/pad/#/2/pad/view/FwlXhPOSW-9JrVP+HvcBdgr1UdobDctqj1qC+bcr2WI/
Dans cet article de Le monde des livres du 3 décembre 2021, à propos de l'essai Viols d'enfants au Moyen Age, l'historien Didier Lett a épluché les registres criminels de Bologne entre 1343 et 1474.
Voici quelques extraits d'après l'article de la journaliste Marie Dejoux :
- les violeurs sont des hommes issus de tous les milieux sociaux, qui connaissent davantage les victimes quand il s'agit de filles.
- la majorité sexuelle des enfants à cette époque est 14 ans pour les garçons et 12 ans pour les filles.
Passé cet âge, se pose la question du consentement, toujours supposé pour les filles, qui, depuis Eve, sont par essence considérées comme des tentatrices. Dans leur cas, il faut apporter la preuve de leur virginité, même quand elles sont très jeunes.
- Peine de mort pour les violeurs
Mais la véritable inégalité de traitement n'est pas là : si un violeur de garçons sur deux, est, de fait condamné à mort, il n'y en a plus qu'un sur cinq du côté des filles.
Le violeur de garçons particulièrement
est abject aux yeux de Dieu et des hommes parce qu'il est sodomite et
c'est contre nature, c'est une transgression qui touche à l'ordre des choses.
La sodomie englobant l'ensemble des pratiques sexuelles non reproductives dénoncées par l’Église et réprimées par la justice
avec quelques autres pratiques dont la masturbation.
Dans un article suivant toujours dans Le monde des livres du 3 décembre 2021, à propos d'une thèse Crimes sexuels et société à la fin de l'Ancien Régime publiée par la jeune historienne Enora Peronneau Saint-James où l'on se rend compte que les stéréotypes pour les récits de viol étaient déjà en place :
Une femme, par exemple, n'est pas censée être dehors le soir, en train de faire la fête.
et que les femmes victimes ne se laissaient pas faire après coup pour certaines et essayer d'aller faire condamner, par un procès, le violeur.
Face à l'adversité dans la conquête de l'Ouest américain, les barrières sociales se sont effacées temporairement, mais pour les tâches domestiques, ça non...
C'est la conclusion de cet article , extrait du magazine Sciences humaines de juillet 2021, qui m'a le plus plu 🙄
Et hop par le biais d'une dépêche, je découvre hier, 18 septembre, mais ouf ce n'est que la 2e année cette journée internationale de l'égalité des salaires, dont je n'ai pas eu d'écho.
Plusieurs centaines d'années avant d'y parvenir, chouette avec un peu de chances, il y aura encore quelques humains pour vivre cela ? :o !
L'égalité de rémunération entre homme et femme a depuis l'an dernier sa journée mondiale.
L'occasion de rappeler que ce combat est loin d'être fini, et d'expliquer pourquoi les multiples lois en vigueur ne changent pas la donne.
Ce 3e épisode de cette série LSD sur le sexe comme objet est consacré à la contraception et surtout à la contraception féminine avec la pilule.
- Retour au début du XXe avec Margaret Stanger, une américaine qui s'est battue pour la liberté des femmes à disposer de leur corps et qui a permis la première pilule contraceptive féminine. Bon elle semble avoir glissé aussi du côté obscure de la force à en croire son article wikipedia.
-Le mouvement du planning familial dans les années 70 à Grenoble. La France a mis du temps avant que cette forme de contraception se développe. Il a fallu l'aide des lois Neuwirth (1967) et Veil (1974-75) pour éviter les grossesses non désirées en moyenne tous les 2 ans. Eh oui le coït interrompu ne fonctionnait pas trop bien !
Quelques témoignages audio d'époque qu'on entend, illustrent le formatage des esprits des femmes qui pensent à leurs maris et s’oublient complètement (c'est encore le cas pour certaines de nos jours). Les derniers enfants nés (sur 5 enfants voire 11 par femme) étaient souvent non voulus. A ce sujet une femme déplore cette situation pour les enfants et les parents disant que ce n'est pas de l'éducation quand on dit qu'on leur répondra plus tard, qu'on s'occupera d'eux plus tard, et qu'on ne le fait pas, ; c'est de l'élevage.
- La pilule qui tenait le haut du pavé jusque dans les années 2000 environ, cède la place à d'autres moyens de contraception féminine comme le stérilet.
Dommage que la pilule pour homme ne soit pas évoquée en guise de conclusion ouverte...
En lisant le magazine Sciences Humaines, je me régale parfois de petits retours sur des études qui enfoncent des portes ouvertes :
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Une étude de l'économiste Alexandre Flage intitulée Pourquoi Vincent a-t-il moins de chances d'obtenir un logement qu’Émilie ? Une analyse des causes de la discrimination à l'égard des noms masculins
Bon passons les prénoms choisis comme dans ce titre, car on pourrait rappeler la discriminations selon "l’ethnie des prénoms", cette étude montre que les hommes accéderaient auraient 13% de moins de réponses positives que les femmes suite à une visite immobilière. Les 2 principales raisons invoquées sont d'abord que les hommes ont plus de comportements à risques (alcoolisme, toxicomanie..) et ensuite que les hommes sont vus comme moins préoccupés par la propreté. -
une enquête de l'ethnologue Charles Stépanoff intitulée La forêt est en guerre. Enquête sur le conflit autour de la chasse à courre qui débouche, selon la présentation qui est faite dans l'article, sur d'un côté les chasseurs pensent protéger la nature et réguler la population de ces animaux sauvages en les tuant ; tandis que de l'autre côté, les militants animalistes pensent protéger la nature en s'insurgeant contre la souffrance animale.
Chouette donc ils sont d'accord sur l'idée de protection mais pas du tout sur les moyens pour y parvenir. Est-ce nouveau ? -
un autre court article confirmer que les enfants vivant en milieu urbain donc moins d'espaces ouverts pour se balader, jouer qu'en milieu rural auraient moins bien vécu le confinement de la pandémie que ceux en milieu rural...
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enfin plus sérieusement, le dernier article d'une psychologue Roxane Dejours intitulé Grandes écoles : ce que nous apprend la formation de la classe dirigeante où elle tire comme conclusion, d'après des témoignages d'étudiants, que les soirées à débordements multiples permettent aux étudiants de lâcher la pression et aussi d’acquérir des compétences utiles aux fonctions de direction (enthousiasme, infatigabilité, désinhibition, sexisme) où le festif > l'éthique. Du coup elle se demande
Que penser d'un système qui, formant la classe dirigeante d'un pays, implique pour ses membres d'accepter de capituler et d'abolir leur propre pensée en faveur, entre autres, de la pérennisation de certaines injustices ?
Se rappeler que :
la critique est aisée, et le critique dans l'aisance
😁