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En lisant le magazine Sciences Humaines, je me régale parfois de petits retours sur des études qui enfoncent des portes ouvertes :
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Une étude de l'économiste Alexandre Flage intitulée Pourquoi Vincent a-t-il moins de chances d'obtenir un logement qu’Émilie ? Une analyse des causes de la discrimination à l'égard des noms masculins
Bon passons les prénoms choisis comme dans ce titre, car on pourrait rappeler la discriminations selon "l’ethnie des prénoms", cette étude montre que les hommes accéderaient auraient 13% de moins de réponses positives que les femmes suite à une visite immobilière. Les 2 principales raisons invoquées sont d'abord que les hommes ont plus de comportements à risques (alcoolisme, toxicomanie..) et ensuite que les hommes sont vus comme moins préoccupés par la propreté. -
une enquête de l'ethnologue Charles Stépanoff intitulée La forêt est en guerre. Enquête sur le conflit autour de la chasse à courre qui débouche, selon la présentation qui est faite dans l'article, sur d'un côté les chasseurs pensent protéger la nature et réguler la population de ces animaux sauvages en les tuant ; tandis que de l'autre côté, les militants animalistes pensent protéger la nature en s'insurgeant contre la souffrance animale.
Chouette donc ils sont d'accord sur l'idée de protection mais pas du tout sur les moyens pour y parvenir. Est-ce nouveau ? -
un autre court article confirmer que les enfants vivant en milieu urbain donc moins d'espaces ouverts pour se balader, jouer qu'en milieu rural auraient moins bien vécu le confinement de la pandémie que ceux en milieu rural...
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enfin plus sérieusement, le dernier article d'une psychologue Roxane Dejours intitulé Grandes écoles : ce que nous apprend la formation de la classe dirigeante où elle tire comme conclusion, d'après des témoignages d'étudiants, que les soirées à débordements multiples permettent aux étudiants de lâcher la pression et aussi d’acquérir des compétences utiles aux fonctions de direction (enthousiasme, infatigabilité, désinhibition, sexisme) où le festif > l'éthique. Du coup elle se demande
Que penser d'un système qui, formant la classe dirigeante d'un pays, implique pour ses membres d'accepter de capituler et d'abolir leur propre pensée en faveur, entre autres, de la pérennisation de certaines injustices ?
Se rappeler que :
la critique est aisée, et le critique dans l'aisance
😁