Pourquoi connard ?
Car selon une étude américaine de Géorgie de 2022, le connard typique est un homme de 42,71 ans !

Les 4 principales caractéristiques des connards sont :

• l'agressivité
• l'arrogance
• l'absence de considération
• la manipulation

On y trouve la recette pour être un connard selon un chercheur Robert Sutton professeur à Stanford :

• un manque de sommeil
• de l'agitation
• dans un contexte de pression
• dans un milieu qui autorise les connards (ça en fait beaucoup si on suit ce que dit le psychiatre : métiers où il y a une forte compétition, de la richesse, du pouvoir, etc.).
  Le milieu de la (haute) restauration est pointée du doigt où la hiérarchie issue de son origine militaire persiste toujours et où les brimades sont très imaginatives.

Quand on travaille avec un connard, quelles solutions ?

1. fuir
2. lui dire que son comportement risque de se retourner contre lui
3. s'en accommoder

De manière générale, l'altruisme et la coopération sont vertueuses contre ces comportements égoïstes.

L'idéal serait comme le patron de Netflix de virer les brillants connards car ils coûtent à l'entreprise.
Robert Sutton l'a estimé à environ 24 milliards de dollars, c'est ce que coûtaient les connards aux entreprises américaines en 2006, et ça ne s'est pas arrangé :

• coûts liés aux dégâts sur les victimes comme la baisse de la motivation, l'absentéisme
• coûts liés à la gestion des conflits voire départ de l'entreprise donc perte de savoirs
• coûts juridiques quand les connards vont trop loin
• coûts pour l'entreprise quand il y a une baisse de collaboration entre les équipes.

Comment savoir si vous êtes un connard ?
Les autres sont les meilleurs juges !

Mais il existe un test de personnalité pour connaître le côté sombre de sa personnalité ou facteur D.
Un test en ligne rapide est possible : https://qst.darkfactor.org/
Le score va de 1 (angélique mais souvent exploité.e) à 5 (méchant).
La plupart des gens se situent entre 2 et 2.5. OUF !
Un score supérieur à 3 indique que votre égoïsme est trop important et que vous êtes un connard !

That's life too !

On retrouve dans cet épisode n° 70 sur les problèmes les notions de valeurs de croyances et de construction de l'identité rappelées dans leurs vidéos sur les croyances n°75, sur les valeurs (n° 23)

Vers 1 min.50

Les niveaux logiques c’est un modèle formalisé par Robert Dilts, qu’on utilise en neuro-linguistique.
En gros, faut que t'imagines que ton cerveau, il analyse tout ce qui t’arrive sous six niveaux en même temps.

En commençant par la bas ça donne :

1. Le premier niveau logique, c’est ton environnement. Ton contexte.
   C’est où, quand et avec qui

2. Juste au-dessus il y a ton comportement, ce que tu réalises ou pas.
   C’est ce que que tu fais

3. Au-dessus, il y a tes capacités qui disent comment tu réalises tes actions.
   C’est ce que que tu sais

4. Et encore au dessus, il y a le niveau des valeurs et des croyances que tu as sur la vie, sur toi et les autres.
   C’est ce que que tu crois

5. Encore plus haut, il y a l’identité.
   C'est ce que tu es

6. Et tout en haut, il y a le niveau spirituel. C’est un peu ta mission sur Terre, quoi.
   C’est “ce que que tu sens à l'intérieur de toi”.

Donc si tu procèdes dans le bon sens, et que tu te fondes sur ce que tu ressens...
pour en déduire qui tu es, pour en déduire ensuite tes valeurs, donc ce que tu crois...
et que de là tu en déduis ce que tu sais, pour en déduire ce que tu fais, où et avec qui...
Eh bah tu te construis une vie à peu près cohérente ! C'est ce qu'on appelle être aligné·e.

Mais comme la logique c’est un truc qu’on aime pas trop, la plupart du temps on prend les niveaux à l’envers et on se fabrique une vie toute pourrie, parce qu’on se construit à partir de l’extérieur.

• AVERTISSEMENT : Cette vidéo cherche les problèmes.

Nous soutenir sur notre uTip 👉 https://utip.io/ettoutlemondesenfout

Une série créée par Fabrice de Boni et Axel Lattuada
Écrite par Fabrice de Boni, Marc de Boni et Axel Lattuada
Produite par Mia Productions / Christophe Baudouin
Réalisée par Fabrice de Boni
Interprétée par Axel Lattuada, Sandrine Salyères et Solveig Anrep

Crédits musique :

• "Flower from ashes" Jérôme Rebotier et Pascale Salkin
  🎧 https://www.youtube.com/watch?v=_2TdWZ1P6p8
• "Still time" Jérôme Rebotier
  🎧 https://www.youtube.com/watch?v=THxyZ7bgcyo

SOURCES :

• La Résolution de problème : à la découverte de la flexibilité cognitive, Évelyne Clément, 2009
• Changer les systèmes de croyances avec la Programmation Neuro-Linguistique, Robert Dilts, 1990
• Une brève histoire des niveaux logiques, Robert Dilts, 2008
• Vers une écologie de l’esprit, Gregory Bateson, 1977
• Approches créatives de la résolution de problèmes
  https://www.sagepub.com/sites/default/files/upm-binaries/32693_Chapter1.pdf
• Comment résoudre des problèmes de manière créative
  https://fr.wikihow.com/r%C3%A9soudre-des-probl%C3%A8mes-de-mani%C3%A8re-cr%C3%A9ative
• Entrainer son cerveau à résoudre les problèmes
  https://www.discovermagazine.com/mind/which-brain-games-will-help-your-brain-the-most

Un bref passage (vers 1 min.50) sur la radicalisation de ses propres valeurs dans la vidéo de Et tout le monde s'en fout sur les valeurs en 2018.

Et sinon parfois, tu te radicalises, parce que tu peux plus supporter la différence
entre ce que tu voudrais vivre et ce qui se passe vraiment.

Du coup comme tu veux plus lâcher tes valeurs, bah elles évoluent plus,
et tu commences à vouloir imposer ta façon de les pratiquer à tout le monde.

Un peu plus loin (vers 2 min. 50) :

Dans la vie, des valeurs, y en a des centaines !
Et nous, comme on n'aime pas comprendre, on oublie que derrière toutes les croyances
pour lesquelles on se tape sur la tronche
bha on a toujours des valeurs en commun !

Vers 3 min15 :

y’a le psychologue Shalom Schwartz qui a fait le tour du monde pour toi
pour déterminer 12 valeurs universelles communes à toute l'humanité, dans un ordre d’importance
qu’il a lui-même établi.

A l'écran voici les 12 valeurs affichées selon l'ordre de Schwartz mais c'est à chacun de déterminer son ordre ;-)

1. amitié
2. universalisme
3. autonomie
4. sécurité
5. conformité
6. hédonisme
7. réussite
8. tradition
9. stimulation
10. courage
11. famille
12. pouvoir

Tout ça après avoir vu leur vidéo sur les croyances (en psychologie) qui fait référence à celle des valeurs (vidéo n°75) qui pour schématiser rappelle que chacun voit le monde selon des filtres/des lunettes qui lui sont propres.

Et tout le monde s'en fout
Une série créée par Fabrice de Boni et Axel Lattuada
Écrite par Fabrice de Boni, Marc de Boni et Axel Lattuada
Produite par Mia Productions / Christophe Baudouin
Réalisée par Fabrice de Boni
Interprétée par Axel Lattuada

Crédits musique :

• "Burn the world" Jérôme Rebotier et Pascale Salkin
• "The world is mine" Jérôme Rebotier et Pascale Salkin

SOURCES :

• "Devenir un individu libre et relié selon Jung", Christophe Fauré, psychologies.com, 2013
  http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Tout-change-et-vous/Devenir-un-individu-libre-et-relie-selon-Jung
• "Les sept sermons aux morts et autres textes", Carl Gustav Jung, 1916
• "A song of ice and fire", Georges R. R. Martin, 1996-...
• Les valeurs, jepenseaussiàmoi, 2015
  https://www.youtube.com/watch?v=23IMIVLX33g
• "Les valeurs de base de la personne : théorie, mesures et applications", Shalom H. Schwartz, Revue française de sociologie, 2006
  https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2006-4-page-929.htm
• "Liste de 284 valeurs", Jean-Philippe Faure, 2009
  http://www.voie-de-l-ecoute.com/DOCUMENTS_PARTAGES/MOD_0909/PDF/06.pdf
• "Connaître et prendre soin de ses valeurs", Julie Arcoulin, Lalibre.be, 2015
  http://www.lalibre.be/lifestyle/psycho/connaitre-et-prendre-soin-de-ses-valeurs-5670179c3570ed38949562d2

Reportage d'ARTE récent (post-covid) et intéressant... encore faut-il le suivre sans rien faire d'autre à côté :D

Effectuer simultanément plusieurs tâches devient banal, sinon obligatoire. Mais gagne-t-on vraiment en efficacité ? Avec quelles conséquences ? Analyse scientifique d’un phénomène que l’économie a diffusé dans toute la société. 

Issu de la sphère informatique, le mot "multitâche" désignait à l'origine la capacité d’un système d’exploitation à exécuter plusieurs programmes en même temps. Ce terme spécialisé est peu à peu devenu commun, puisqu’il désigne ce que la plupart des gens font tous les jours : effectuer plusieurs tâches en parallèle. À l’ère de l’immédiateté et de la quête constante pour "optimiser le temps", cela relève non seulement du banal, mais aussi, parfois, de l’obligatoire.

Est-il si judicieux de promouvoir ainsi le "multitâche" ? Sommes-nous vraiment faits pour cela ? Est-ce une question d’adaptation, de génération ? Des scientifiques et chercheurs du monde entier, issus des neurosciences, de la science du mouvement, de la psychologie cognitive ou encore de la sociologie, s’attellent à démêler les effets sur le cerveau et l’esprit de cette tendance à en faire toujours plus en même temps.
 
Si leurs points de vue divergent, les spécialistes interrogés s’accordent sur un point : cette manie occasionne pour le cerveau humain une forme de stress qui, à terme, peut endommager certaines des zones cérébrales de façon mesurable – dont les fameuses cellules grises, qui reçoivent les influx nerveux. On découvre aussi que le multitâche peut causer d’étonnants ravages dans le milieu industriel : dans certaines entreprises, il serait à l’origine de pertes pouvant atteindre 25 % du chiffre d’affaires. Comment dès lors identifier ces processus contre-productifs et échapper aux spirales infernales ?

Documentaire de Katrin Kramer et Marion Schmidt (Allemagne, 2021, 53mn)

Disponible jusqu'au 18/02/2022

Un peu à contre-pieds du lien partagé juste avant sur Ayn Rand

Vers 5 min 20 s le dilemme du prisonnier entre en action avec deux voisins qui ont des goûts musicaux fort différents. Que faire selon cette théorie ?
Divulgâchage y'a de la coopération dans l'air selon le chercheur en sciences politiques Robert Axelrod à la fin de ce shaarli.

Case départ de cet épisode de nos voyages au pays des maths : la prison. Deux prisonniers doivent choisir entre coopération et trahison sans se concerter. C'est le fameux dilemme qui nous emmènera au cœur de la théorie des jeux et nous fera réfléchir mathématiquement à une question très philosophique : a-t-on intérêt à collaborer ?

Disponible jusqu'au 29/07/2026

#Maths #Prisonnier #ARTE

! Le vainqueur est donnant-donnant c'est-à-dire que je fais ce que l'autre joueur a fait au tour précédent. En plus 4 conditions sont nécessaires :

1. il ne faut pas être le premier à trahir
2. il faut réagir au comportement de l'autre joueur
3. il ne faut pas chercher systématiquement à le battre
4. il faut éviter les stratégies trop complexes

! Bref pour réussir dans la vie il faut être :

1. gentil
2. pas jaloux
3. réactif
4. ne pas jouer au plus malin

En complément une vidéo de Sciences étonnantes de mars 2017 sur la théorie des jeux avec le passager clandestin aussi.

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En lien avec l'actualité mondiale qu'est le réchauffement climatique cet article de [The Conversation France sur la géopolitique et le climat] (https://theconversation.com/le-climat-lenjeu-qui-peut-faire-basculer-la-geopolitique-mondiale-168418) parle de la théorie des jeux et du dilemme du prisonnier.

Mini reportage sur cette autrice américaine d’origine russe et rescapée du communisme. Ça l'a tellement marquée, qu'elle a écrit deux romans (La source vive / The Fountainhead et La grève / Atlas Shrugged) qui sont devenus des références pour les nouveaux individualistes qui pensent que la loi de la jungle est la seule qui existe et qu'on n'a pas besoin des autres...jusqu'au jour où....!

Les écrits d’Ayn Rand, disparue en 1982, prônent un individualisme forcené. Alors, qui est Ayn Rand, et pourquoi son bonheur est-il plus important que le vôtre ?

Disponible jusqu'au 06/10/2026

#AynRand #Capitalisme #ARTE

Stéphane Encel, historien et professeur de culture générale à l’ESG Management School, publie Ce n’est pas que d’la télé. Ce que le système Hanouna dit de la France (parution le 11 octobre aux éditions David Reinharc). L’ouvrage, très critique, dénonce le mode de fonctionnement de l’animateur « omnipotent, omniprésent et omniscient ».

via Jean-François Joly

En 1976, un professeur d’histoire économique de l’Université de Californie à Berkeley, Carlo M. Cipolla, a publié un livre décrivant les lois fondamentales de ce qui est pour lui la plus grande menace pour l’humanité: la stupidité.
Sous-titre : Allegro ma non troppo

L'avantage de ce petit livre d'une soixantaine de pages est qu'il est cadre les choses en décrivant ses 5 régles et en mettant des gens dans des boîtes étiquettées : gens intelligents, voyoux, crétins/stupides.

Donc ce livre publié il y a 45 ans est toujours (encore + ?!) d'actualité
;-)
http://voyagesdici.fr/2020/10/les-lois-fondamentales-de-la-stupidite-humaine-carlo-m-cipolla-un-bijou/
Certainement, j'ai repéré ce livre dans la librairie d'une pinacothèque !

Les jeunes = danger c'est un stéréotype qui existe depuis l'Antiquité.

Les Apaches du début XXe siècle, les blousons noirs des années 60, etc. autant d’appellation de la jeunesse délinquante au fil du temps.
Problème de stigmatisation et de contre-stigmatisation accentue la situation : ces jeunes sont enfermés dans ce rôle / avec cette étiquette de rebelles contre la société, comme un cercle vicieux.

Vers 43 min. 50 s., 2 phénomènes s'organisent autour de cette diabolisation de la jeunesse qui revient autour des années 1990 :

1. politisation : dire que la délinquance correspond à la responsabilité individuelle des actes de malveillance sont pris en fonction du meilleur rapport bénéfice/risque. Cela dédouane les politiques, car ça évite de mettre de l'argent dans le social.
2. rôle des médias : dans des médias comme Le Monde les faits divers basculent dans faits de société, ils vont homogénéiser les situations par le bas + diffusion de clichés. Au niveau reportage TV, sensationnalisme avec caméra embarquée qui mise sur l'alerte, la peur.

En lien avec les médias, rappel sur qui possède quels médias ?
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA et le dossier à l'été 2019 d'acrimed sur ce sujet.

Je n'ai écouté, pour le moment, que le premier épisode sur 4 de La Série Documentaire : Engagés volontaires, se battre pour des idées – série de podcasts à écouter – France Culture
Une série documentaire de Pauline Maucort, réalisée par Diphy Mariani

S’engager pour l’aventure, pour un idéal qui donne du sens à sa vie...

et là par exemple, pour revenir à mon titre :

• Lord Byron n'est pas mort en combattant en Grèce, mais mort de la malaria avant de combattre
• Che Guevara n'est pas dépeint comme un héros mais comme un personnage névrotique, voulant prendre sa revanche sur la baisse sévère de conditions de vie subie par sa famille et ne pas échouer comme son père.

Le point de vue d'un psychanalyste dans ce premier épisode fait porter le poids de l'engagement volontaire de jeunes dans des conflits armés à l'étranger sur l'absence de cadres donnés par le père et la place que laisse la mère au père. Il oublie que la plupart des enfants de nos jours vivent dans des familles séparées ou que le père ou la mère est au abonné absent...

Dans le même ordre d'idées, en écoutant un extrait plus récent d'une émission sur France Inter sur Napoléon, j'apprends que la peinture de David représentant Napoléon sur un cheval blanc sublime l'image de Napoléon qui était en réalité juché sur une mule.
peinture de David représentant Bonaparte franchissant le grand Saint-Bernard dans les Alpes
Un bon communicant qui avait compris que l'image comptait plus que les faits :-/

La confiance est donc la clé de la performance de l’organisation. Cela n’a rien de nouveau mais semble complètement perdu de vue par les dirigeants, enfermés dans des logiques de contrôle. Le cercle vicieux par lequel l’absence de confiance entraîne une formalisation qui déresponsabilise et qui à son tour entraîne une baisse de confiance semble difficile à briser, et pourtant c’est la clé.

Ou comment on crée des complications par des règles pensées par la hiérarchie, alors que l'on traite de relations humaines donc confiance et pragmatisme. Pas merci au management et la déshumanisation des activités humaines !

via le shaarli de Seb Sauvage